À Pourgues, on ne jette pas un lien comme on tri un déchet.

On le répare... Du mieux qu'on peut.

Vivre ensemble, c’est se frotter. Et parfois, ça gratte fort. Un mot mal placé, un regard qui blesse, un silence qui pèse… Dans une communauté comme la nôtre, on n’a pas d’autre choix que d’apprendre l’art d’ajuster les relations quand elles déraillent.

On pourrait faire semblant, tourner la tête, se refermer. Mais ici, on a compris une chose : la solidité d’un collectif ne se mesure pas à l’absence de conflit, mais à la manière dont on les traverse. Se mettre autour d’une table, nommer ce qui est là, écouter vraiment ce que l’autre vit sans le réduire à notre propre prisme. Reconnaître qu’on a parfois merdé, sans se liquéfier de honte.

C’est pas confortable. Ça prend du temps. Et souvent, ça pique l’ego. Mais à Pourgues, on a choisi la voie du lien vivant plutôt que du confort mort. Parce qu’un groupe qui répare, c’est un groupe qui grandit. Pas en surface. En profondeur.

Et puis, soyons francs : la vraie magie, elle n’est pas dans les moments où tout coule de source. Elle est dans ces instants où l’on croit que tout est foutu… et qu’un pas vers l’autre vient rouvrir un chemin.

C’est là qu’on devient famille. Pas de sang, mais de choix. Une tribu d’humains pas parfaits, mais foutrement vivants.

Et c'est ça aussi que vous pouvez goûter en venant chez nous.

Yohan Sancerni #vivreencollectif #ecologieinterieure

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A Pourgues, on ne vit pas ici pour fuir le monde.

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